Si la MK4 reprend l'essentiel de la version précédente, il en va de même en ce qui concerne son nom de code (hormis son suffixe) : Erika-86. Pour beaucoup, la MK4 fut d'ailleurs considérée, comme une version liftée et non singulièrement, une nouvelle Escort. Reste qu'elle était instantanément identifiable : la poupe typé "Scorpio", des feux arrières parfaitement lisses, ainsi que des ailes avant moins saillantes, donnait le ton.
Une MK3 embourgeoisée, avec une planche de bord qui par exemple, apportait un sentiment de meilleure qualité. Mais n'était ce pas là, la vocation majeure de cette berline qui depuis 1980, avait en ligne de mire, l'insolente Golf ?
Parmi les nouveautés et par la grâce du progrès, l'ABS fit son apparition. Parmi les autres options (atypiques sur un modèle de milieu de gamme) vînt le pare brise athermique. Signe de la volonté de perfection de Ford : offrir plus aux plus grand nombre. Côté motorisation une version 1.4 L du CVH fut proposé, et suite aux critiques des améliorations en terme de suspension. Le bloc Diésel prit de l'embonpoint et "gonfla" à 1.8 L de cylindré, alors que la frêle version essence 1.1L, quitta la flotte.
L'Escort débarqua en Afrique du Sud sous les noms de Laser et Meteor, quant au pick-up "Bentam" qui en reprenait la silhouette, il continua sa carrière, puis après un habile lifting il fut revendu sous la marque Mazda.
La carrière de la MK4 perdura jusqu'en 1995 à l'étranger, et plus particulièrement en Amérique latine.
Alors que la MK4 symbolise un nouveau virage pour l'industrie automobile, qui se veut plus sage et moins polluant, nous salurons deux merveilleux modèles de cette gamme : -Le Cabriolet, qui est absolument magnifique -La RS Turbo S2 qui malgré son petit côté "16éme", n'a pas trahit ses performances !